Mission | 68e session annuelle de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies - Chantal Soucy
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Mission | 68e session annuelle de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies

Mission | 68e session annuelle de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies

New York, 11 au 22 mars 2024. – À titre de vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec et présidente du Réseau des femmes parlementaires de l’APF, j’ai présidé un atelier francophone sur la budgétisation sensible au genre comme outil d’égalité dans le financement des politiques publiques, à l’occasion de la 68e session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW68), le plus grand rassemblement annuel des United Nations consacré à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Cet outil répertoriera et analysera les différentes expériences législatives disponibles et aura pour objectif de servir de guide technico-juridique aux parlements membres de l’APF afin qu’ils légifèrent à leur tour.

Ndioro Ndiaye

Au cours de cet atelier, les participants ont pu entendre l’état des lieux dressé par l’experte Isabelle Gueguen et les expériences concrète de parlementaires. Le Professeur Ndioro Ndiaye, du RF-EFH, a conclu les propos en insistant sur l’importance d’associer la société civile aux réflexions et d’assurer un financement pérenne des projets visant à réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes.

 

 

 

 

   

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Un peu plus sur la 68e session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW68)

Ce rassemblement s’est fait sous le thème prioritaire « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes ».

Le monde se trouve à un point tournant crucial pour l’égalité des sexes. Actuellement, 10,3 % des femmes à l’échelle mondiale vivent dans l’extrême pauvreté et sont plus pauvres que les hommes. Le progrès vers l’éradication de la pauvreté doit être 26 fois plus rapide pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030.

Les solutions pour mettre fin à la pauvreté des femmes sont largement reconnues : investir dans des politiques et des programmes relatifs aux inégalités entre les femmes et les hommes et renforcer la capacité d’action et le leadership des femmes. De tels investissements rapportent des dividendes énormes : plus de 100 millions de femmes et de filles pourraient sortir de la pauvreté si les gouvernements privilégiaient l’accès à l’éducation, à des services de planification familiale et à des salaires équitables et égaux, et s’ils étendaient les avantages sociaux. Près de 300 millions d’emplois pourraient être créés d’ici à 2035, grâce à des investissements dans les services de soins. La réduction des disparités entre les sexes dans l’emploi pourrait augmenter de 20 % le produit intérieur brut (PIB) par habitant dans toutes les régions du monde.

Lors de la CSW68, des gouvernements, des organisations de la société civile, des experts/tes et des militants/tes du monde entier se sont réunis pour convenir de mesures et d’investissements qui pourront mettre fin à la pauvreté des femmes et faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes.