
10 Mar Le Cercle des femmes parlementaires du Québec dépose une motion pour reconnaitre la charge mentale et le travail invisible des femmes
Québec, le 10 mars 2020
Une motion a été déposée par le Cercle des femmes parlementaires du Québec et sa présidente, Chantal Soucy, le 10 mars 2020 à l’Assemblée nationale du Québec. Cette motion reconnait la charge mentale et le travail invisible des femmes.
La motion s’est inscrite dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes et les membres du comité restreint du Cercle des femmes parlementaires du Québec se sont exprimées en chambre.
Geneviève Hébert — députée de Saint-François a lu le libellé de la motion et ensuite, Chantal Soucy — députée de Saint-Hyacinthe, Paule Robitaille —députée de Bourassa-Sauvé, Christine Labrie — députée de Sherbrooke et Méganne Perry Melançon — députée de Gaspé ont pris part au débat portant sur la motion.
«Planifier les repas, l’agenda familial, rendez-vous chez le dentiste, allocution à finir pour le lendemain et un cellulaire qui n’arrête pas de sonner. Changement de plan : ce sont mes enfants qui ont besoin d’aide. On planifie, replanifie ! C’est mon train-train quotidien. Celui de bien des femmes au Québec est tout aussi chargé !», souligne madame Chantal Soucy, députée de Saint-Hyacinthe, vice-présidente de l’Assemblée nationale et présidente du Cercle des femmes parlementaires du Québec.
«Les phénomènes de charge mentale et de travail invisible touchent davantage les femmes, ce qui peut contribuer à leur appauvrissement économique. Tous doivent en prendre conscience pour que la charge mentale et du travail invisible soient mieux répartis entre les hommes et les femmes», indique également Chantal Soucy.
Les femmes du comité restreint du Cercle des femmes parlementaires du Québec sont très heureuses d’avoir uni leurs forces pour discuter de ce sujet à l’Assemblée nationale du Québec et ainsi, pousser la réflexion plus loin.
Libellé de la motion du Cercle des femmes parlementaires du Québec du 10 mars 2020
«Que l’Assemblée nationale reconnaisse qu’encore aujourd’hui les femmes consacrent en moyenne plus de temps que les hommes à la gestion du foyer ainsi qu’aux soins des enfants et des proches;
Qu’elle prenne acte que la charge mentale et le travail invisible non rémunéré sont davantage portés par les femmes, et que cette réalité peut affecter négativement les autres sphères de leur vie et contribuer à leur appauvrissement;
Qu’elle reconnaisse la contribution économique et sociale à la société québécoise du travail invisible non rémunéré accompli majoritairement par les femmes;
Qu’elle rappelle que l’égalité des sexes est au fondement des valeurs québécoises;
Qu’elle s’engage à prendre en considération la nécessité d’une répartition plus équitable de la charge mentale et des tâches liées aux soins des enfants et des proches lors de l’élaboration de politiques publiques;
Enfin, qu’elle demande au gouvernement de s’engager à valoriser toute forme de travail invisible, et de prendre les mesures nécessaires afin de contrer les stéréotypes qui perpétuent l’iniquité homme-femme dans ces tâches invisibles.»
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Pour lire l’article complet de Caroline Plante , vous pouvez cliquer sur ce lien.